En ville
Le maire peut ordonner que les chiens soient tenus en laisse et muselés sur le territoire de sa commune.
La majorité des communes sanctionnent le fait de ne pas ramasser les déjections canines, avec des amendes variables selon les communes.
Même si la commune n'a pas pris de mesures particulières il est indispensable de ramasser les déjections de son chien sur la voie publique!
En plus du règlement sanitaire départemental type qui interdit l'accès des chiens aux magasins d'alimentation, les municipalités peuvent renforcer ces mesures par des arrêtés autorisant les chefs d'établissement à interdire aux chiens l'accès à leurs bâtiments à condition d'afficher clairement cette interdiction à l'entrée des locaux (magasins, poste, maisons de retraite, etc.).
Il en est ainsi de l'autorisation ou de l'interdiction des chiens dans la plupart des lieux publics comme les plages, les squares, les bacs à sable, etc., qui sont exclusivement du ressort du maire en vertu des pouvoirs qui lui sont délégués par le règlement sanitaire départemental.
A la campagne et en montagne
Dans les bois et forêts, il est interdit de promener des chiens non tenus en laisse en dehors des allées forestières pendant la période du 15 avril au 30 juin (arrêté du 31 juillet 1989 relatif à la police de la chasse).
Les montagnes sont le lieu d’estive de très nombreux troupeaux (vaches, brebis, chèvres, chevaux) et abritent une faune très diversifiée, dont certaines espèces sont rares et protégées.
Les troupeaux peuvent être gardés par des chiens. Aux abords des troupeaux il convient donc de tenir les chiens en laisse ou au pied pour éviter poursuite et affolement des animaux. Le contournement large du troupeau permet d’éviter l’attaque des chiens de bergers qui malgré leur air débonnaire n’hésiteront pas à défendre leur troupeau.
Certains parcs naturels sont interdits aux chiens même tenus en laisse.
Certaines espèces d’oiseaux (tetras lyre, gélinotte, lagopède, perdrix bartavelle) sont très sensibles au dérangement d’avril à août (parade nuptiale, ponte, élevage des jeunes), et le risque d’abandon de nid suite à un dérangement par un chien ou de capture des poussins ou des femelles sur le nid par un chien est important.
Plusieurs espèces de passereaux nichent au sol entre juin et août dans les landes d’altitude et sont donc très exposés à la destruction par les chiens.
Les marmottes sont vulnérables car moins rapide qu’un chien d’avril à octobre. Les lièvres sont vulnérables dans leurs premières semaines de mai à juillet.
Il est donc nécessaire de garder son chien au pied ou très proche et toujours à vue durant le printemps ou l’été.
Pour la grande faune (chamois, bouquetin, mouflon, chevreuil, cerf), les animaux sont en condition physiologique limite en hiver surtout si l’enneigement est important, et le stress ou les courses peuvent entraîner une sur-mortalité. Au moment des mise-bas entre mai et juillet les petits sont très vulnérables et les poursuites peuvent engendrer des problèmes de lactation chez les mères.
Enfin en montagne dans les sentiers étroit et escarpés, une bousculade par un gros chien peut entraîner une chute parfois mortelle de promeneurs.