Bienvenido Moucharabieh

Welcome on Galgos Españoles del Mundo

Bonjour les passionnés de galgos !
Je comprends ô combien votre attachement à cette race de lévrier et tout ce que j’ai pu lire sur ce forumi je le vérifie chaque jour avec le fidèle, le fier, le calme et raffiné mais néanmoins passionné galgo qui accompagne ma whippet durant nos expéditions quotidiennes en forêt .
C’est une amitié amoureuse bien particulière qui unit ces 2 lévriers ayant pourtant été habitués à toutes sortes de rencontres canines susceptibles de les intéresser, puisque parmi elles il y eut des lévriers .
Mais non, les autres ne leur parlaient pas, ils ont attendu de se rencontrer pour connaitre l’amitié, la complicité et la solidarité .
Ils avaient 2 ans et des poussières, l’âge de fonder une meute bien à eux basée sur leur passion commune pour la chasse, que tous les lévriers ne pratiquent pas comme un art !
Lui est un espagnol abandonné par des gitans à 1 an, jugé pas assez performant pour les lapins (trop grand ?), et elle une blonde whippet élevée sans laisse, parfaite dans toutes les circonstances de la vie, chasseresse « avec et pour sa maîtresse », sans mise à mort du gibier sauf exception .
A 2 ils sont devenus terribles, au point que nous avons dû les museler avec des bas-nylons noués sous le menton et attachés au collier pour éviter qu’ils ne déciment la forêt de ses chevreuils et jeunes sangliers .
Chacun d’eux a son rôle à jouer dans l’histoire, et au final la solide mâchoire du galgo peut d’une seule pression être fatale .
Comme ils sont intelligents ils ont vite compris qu’on ne voulait plus de cadavres sur la conscience, du coup ils se contentent de poursuivre et rattraper sans s’acharner . Ouf .
Quelques rappels seront peut-être nécessaires mais on sait maintenant comment faire !
A propos de chasse je constate que des têtes très étroites et des museaux effilés sont de plus en plus courants chez les galgos actuellement .
Afin d’ accentuer un style " beauté gracile" j‘imagine, et d’ainsi démarquer les galgos des greys ou sloughis auxquels ils sont parfois apparentés .
A mon avis ces têtes d’une extrême finesse sont parfaitement adaptées la chasse au lapin ou au lièvre mais qu’en est-il du reste ?
Doit-on en conclure que les galgos ne seront désormais QUE des chasseurs de lapins ou de leurres, alors que l’Histoire nous démontre qu’ils surent toujours s’adapter aux grands gibiers ?
Qu‘est-ce que vous en pensez ?
Voilà le bel et grand Naranjo , mon galgo préféré, qui doit sûrement être hors standard de beauté et de performances sur lapinots !

Rafraichissement…

Sa pose préférée…

Qu’est-ce que je vous disais ?

merci pour ton intéressante présentation de tes lévriers.

il est nécessaire de rappeler que la chasse avec un lévrier est interdite en France et dans la plupart des pays européens, et que le simple fait de courser un gibier constitue une infraction.
je ne sais pas dans quelle région tu habites, mais généralement les chasseurs ne maîtrisent plus leurs nerfs quand on touche à "leur" gibier et certains n'hésitent pas à se faire leur propre justice en abattant les chiens qu'ils surprennent à courser un gibier, alors méfiance!

concernant le standard du galgo notamment au niveau de la tête, les spécialistes du standard pourraient mieux te répondre, mais il me semble que l'origine est dans l'histoire du galgo et du standard.
celui-ci est un hyper-anti-type-greyhound (à l'époque il existait un livre d'origine du galgo anglais croisement de galgo et de grey, livre qui a ensuite été supprimé, et il était donc nécessaire de se démarquer du grey et de retrouver le type originel du galgo).

la tête du galgo est très différente de celle du grey et c'est certainement ce que le rédacteur du standard a recherché : plus fine, plus longue, plus divergente, plus busquée, moins de stop, avec des oreilles plus longues et plus charnues.

comme ça fait très longtemps que le galgo ne chasse plus le gros gibier y compris dans les pays où la chasse est autorisée, la puissance de la mâchoire n'a pas été un facteur de sélection.
son utilisation en Espagne reste avant tout la chasse au lièvre.

Merci pour ta réponse Maud, et ne t'inquiète pas pour nos 2 lévriers , on gère la situation !
Nous sommes en forêt francilienne , le gibier y est régulé lors de grandes battues hivernales et il n'y a plus ni lièvres ni lapins , sources de dégâts dans les champs environnants !
Le reste de l'année il y a la coupe des arbres pour remplir les caisses de l'organisme et basta !
Personne à part nous ne se penche sur les traces de chevreuils, faisans ou sangliers .
Et les maîtres des lévriers eux-mêmes s’inquiètent davantage du temps qu’ils vont passer à attendre le retour de leurs champions qu’à ce qu’ils font ou défont entre-temps ! .
Perso j'ai un vtt et je sais par exemple pourquoi ce soir ma whippet a 2 estafilades sur le côté gauche : elle et le galgo ont pris en chasse 6 jeunes sangliers bien groupés et la grosse laie n‘a pas apprécié !
Ce sont les risques du métier , Nana sera plus prudente la prochaine fois .
Alors d'après toi le galgo sera uniquement destiné à la chasse au lapin -lièvre-leurre en terrain découvert, plus jamais au gibier plus 'consistant" ou aux faisans et canards sur terrains accidentés comme on l'utilisait au Moyen Age.
On perçoit déjà les effets de cette utilisation unique : La peau de Naranjo est souvent déchirée par les ronces et amas de branchages qu'il ne peut éviter, emporté qu'il est par son ardeur et sa fougue de chasseur peu ou pas habitué aux obstacles . La whippet est plus habile et aérienne sur ces terrains inhospitaliers , c'est pourquoi ces 2 là unissent d'instinct leurs capacités, afin d’en finir vite et bien !
J'ai passionnément aimé un saluki auquel ce galgo me fait souvent penser, par sa taille, sa fierté et sa dignité .
Le saluki était d’un naturel moins fonceur, plus calculateur . Il étudiait et observait beaucoup les animaux qu'il rencontrait comme pour s’en imprégner et mieux se fondre dans leur univers . Il avait également une ossature plus souple, ses postures étaient plus variées et surtout il était beaucoup plus endurant que tous les galgos que j‘ai rencontrés. Conséquences de plus de polyvalence ?
Le beau Naranjo m'amuse avec ses 4 positions de base : Debout, allongé en sphinx , étalé sur le côté ou dignement assis s'il est un peu en hauteur .

C'est chouette d'avoir autant de passion avec ta whippet et ton galgo que tu pouvais en avoir avec ton saluki, car ce n'est pas toujours facile de recommencer une histoire quand on a été très proche d'un chien qu'on a beaucoup aimé.

Omar mon saluki ... Je ne peux toujours pas m’imaginer sans lui et lui sans moi .
Notre rencontre fut une révélation, pour lui comme pour moi : On allait vivre la plus belle des histoires. C’était écrit dans les étoiles, dans les forêts, dans les montagnes, dans l’infini de l’océan et des déserts de sable .
La belle histoire d’un saluki descendant de la nuit des temps et d’une femme libre d’esprit qui rêvait de mener avec lui une vie très proche de celle de ses ancêtres .
Ils furent si heureux que c’en était indécent, inimaginable pour ceux qui ne les connaissaient que par les écrits de leurs aventures .
Ma belle vie et mes rêves de liberté se sont envolés avec lui .
Ma petite whippet est elle aussi pleine de qualités : attachante, courageuse, intelligente, partout et toujours sans laisse depuis son départ de l’élevage à 2 mois et 3  jours parce qu’elle a su d’instinct qu’avec nous elle ne risquait rien .
C’est elle que j’ai choisie et pas une autre, elle avait un petit quelque chose en plus qui m’a touchée .
Sacrée personnalité qu’elle a eu l’occasion d’exprimer des centaines de fois dans des circonstances variées et qui font mon admiration . Mais elle doit bien deviner qu’au dessus d’elle planera toujours l’âme d’Omar le saluki .
Nana et Naranjo le galgo ... Belle et franche complicité qui m’a surprise . Quelles similitudes étonnantes pour des lévriers si dissemblables d'aspect!


Rencontre de la toute jeune whip avec ses premiers galgos, très fins, haut perchés, têtes reptiliennes …Ils font très primitifs je trouve .
Ce sont des espagnols de chasse parfois trop axés sur les petits chiens qu’ils prennent pour des lapins .

Omar le Saluki est devenu une légende : une histoire homérique, l'amour inconditionnel d'une femme, une fin tragique et injuste. on en parle souvent et on en parlera encore longtemps.

contrairement au whippet qui est la création de l'homme la plus récente parmi les lévriers, l'origine du galgo remonte à la nuit des temps, comme le saluki d'ailleurs. son caractère est souvent assez différent de celui de nos labradors et bergers allemands.

Ca c'est sûr !
Mais attention .... On connaît le whippet depuis qu’il s’appelle " whippet " officiellement dans la cynophilie, donc depuis 1890 .
En fait , ce mini lévrier existait bien avant, mais sous des appellations diverses : levron, levrette…
C’était un petit lévrier qu’on peut voir sur des tableaux anciens, souvent identique par ses courbes et sa tête à ma petite …levrette .
 Le tableau de Pieter de Hooch, peint vers 1650 et intitulé Adieux dans la cour d’un château, est considéré comme une allégorie s'adressant aux partisans des Stuarts. Les deux chiens représentés au premier plan sont en effet un king-Charles et un whippet, alors qu'une chronique anglaise de l'époque parle d'un admirateur des Stuarts qui aurait offert à la reine, avant son départ, pour distraire sir Charles two very small spaniels et pour lady Henriette two small greyhounds. Il s'agirait donc là des premiers whippets arrivant à la cour de France pour y faire souche, et dont on retrouve ensuite les descendants peints par Desportes à Versailles sous le règne de Louis XIV, puis par Oudry au tout début du règne de Louis XV. Un autre tableau ancien, daté de 1659 et fort connu des amateurs de whippets, est dû lui aussi à un peintre hollandais, Gérard Ter Borch. Il s'agit d'une toile de petites dimensions (56 cm X 43 cm) intitulée Le Message, où figure au premier plan, sans que le doute soit possible, un whippet bicolore à dominante blanche. « 

Perso je ne pourrai jamais arriver à croire qu’il y a du terrier dans le whippet .
Ou bien ce furent des expériences ou des accidents de parcours, comme il y a des salukis qui ont comme un air de setters, des sloughis un tantinet molossoïdes …Quant aux origines « pur lévrier » du barzoî, savant mélange de lévriers , de laîkas et autres spitzs…
Pour moi ma whip a pour ancêtre un lévrier de taille réduite, sélectionné pour vivre en harmonie avec sa famille humaine , très douce et patiente avec les enfants, propre, sans odeur, aimant le confort moelleux des coussins, détestant la pluie, un pur lévrier quoi !
Ce mini bolide a chassé longtemps quand il pouvait le faire « légalement », et ensuite certains petits malins ont dû faire croire qu’il était mi-lévrier mi-terrier pour que ça passe mieux en cas de contrôle …
Nous connaissons ce même problème actuellement avec les molosses catégorisés qui sont enregistrés par les vétérinaires comme « labradors croisés », ou même « bergers croisés », histoire de brouiller les pistes .

ça doit dépendre des lignées et des caractères car avec ma whippet j'ai vraiment l'impression d'avoir un jagd terrier à la maison. rien à voir avec les galgas.

Ah bon ?
Alors comme tu le dis ça doit dépendre des lignées, derrière la mienne il y a paait-il de bonnes lignées anglaises .
Elle a quel caractère, quelles réactions par rapport aux galgas ? Tu m'intrigues là !
Les seules différences que je perçois entre Naranjo le galgo et ma whippet c'est que lui est resté encore un tantinet ludique et provocateur avec ses congénères. Normal, il est encore immature pour un chien de grande taille et castré hélàs (mais il sait saillir et lever la patte)! , alors que Nana se contente de modèrer très efficacement les jeunes bourrins pour s'assurer d'être définitivement respectée mais reste indifférente aux adutes après le rite des présentations en règles s'ils viennent vers elle .
Lui aussi modère les jeunes pas finis qui l'ennuient .
Question alimentation ils sont tous les 2 sobres et pas voleurs, ils dosent eux-mêmes selon leurs activités de la journée .
Ils sont silencieux, très patients, ont une immense confiance en nous , se laissent manipuler longuement (tiques), pulvériser et agrafer sans broncher et sans anesthésie du moment que nous sommes là pour les encourager (c'est arrivé dernièrement au galgo déchiré par une branche sous l'abdomen).
Nana est toujours et partout sans laisse, même pour traverser ou louvoyer à travers bus et camions, même pour sortir de la voiture du côté rue étroite, elle comprend qu'elle ne doit pas dépasser d'1 poil la portière . Idem pour les trottoirs .
Tout celà Omar le saluki le faisait aussi, mais pas le galgo qui n'a connu la civilisation et ses pièges qu'à 1 an .
1 an pour arriver à rattrapper le retard c'est trop peu, mais lui se débrouille bien , il doit être très intelligent .
Les 2 peuvent rester 12 heures sans se lever de leur couchage toujours confortablee, sans envie de pipis ni de rien, sachant qu'ils s'éclateront longuement plus tard dans des activités qui leur plaisent vraiment (3-4 heures non-stop quand même!).
Invisibles dans les restaurants, complaisants avec leurs admirateurs sans pourtant les solliciter "ouvertement " .
Ils devinent très bien quand et pourquoi on les admire...

ma whippet est un véritable roquet, avec des attitudes que l'on voit plus souvent chez les terriers.
par contre j'avais un mâle whippet qui n'était pas du tout comme ça, donc ça n'est pas une généralité.

elle est gentille uniquement parce que les galgas lui rabattent le caquet. mais lorsque que ma rescue à commencer à se paralyser, la whippet en a profité pour la jeter à terre et l'attaquer à la gorge. on aurait dit une furie hystérique avec les yeux injectés de sang, si je n'étais pas intervenue elle l'aurais sûrement tué. je ne la vois plus de la même façon depuis cet épisode.
alors que lorsque ma jeune galga a fait tomber la vieille en jouant trop fort, elle en était toute malheureuse et depuis fait preuve d'une infinie précaution dans ses jeux.

ma jeune galga qui est la chef ne laisse jamais à la whippet la moindre latitude, elle est toujours sur son dos et j'ai compris pourquoi. lorsque j'ai initié ma jeune galga au port de la muselière pour le racing, je lui mettais en promenade. la whippet s'est rendu compte assez rapidement que la galga ne pouvait plus la remettre à sa place en l'attrapant par le col, et elle l'a attaquée! on aurait dit un pit-bull! j'ai retiré la muselière à la galga qui l'a remise en place, mais il n'y a jamais d'agressivité chez la galga même quand elle est super fâchée, alors que la whippet donne toujours l'impression de vouloir étriper tout le monde.

quand on croise des chiens, la galga (qui est assez peureuse) les contourne prudemment avec les poils hérissés et en grognant pour les impressionner, mais elle reste à bonne distance, puis une fois que le chien a montré ses bonnes intentions et qu'elle se sent à l'aise elle s'approche pour les présentations canines civilisées.
la whippet leur fonce dessus comme une malade en aboyant comme un roquet et leur rentre dedans, elle s'est déjà plusieurs fois fait remettre méchamment en place par des chiens qui n'avait pas apprécié l'accueil cavalier, mais ça ne lui a pas servi de leçon (les trempes que je lui ai collé non plus), si j'oublie de lui dire au pied au moment où on croise un chien, j'y ai droit à chaque fois, ce qui a l'art de me mettre dans une grande rogne car je n'apprécierais pas qu'un chien fonce ainsi comme un malade mental sur les miens.

par contre elle est hyper obéissante, à faire pâlir tous les bergers allemands, je peux la tenir au pied sans laisse dans n'importe quelle circonstance alors qu'avec les galgas ça reste aléatoire et je ne prends aucun risque dans les situations difficiles (enfants, routes) en les remettant en laisse.

quand je fais un câlin aux galgas, elles l'apprécient sans arrière pensée. alors que quand je fais un câlin à la whippet, immédiatement elle cherche du regard les galgas et les narguent, l'air de dire "c'est moi qui ait le câlin et pas vous, nananère".

par contre ce caractère de merde lui a bien servi quand elle a eu un grave accident l'été dernier, elle s'est retrouvée totalement paralysée, j'ai failli l'euthanasier, et à force de volonté elle a récupéré toute sa mobilité.

sur le cynodrome c'est aussi impressionnant la différence entre les whippets et les grandes races. les whippets n'arrêtent pas de gueuler et de se battre d'excitation, alors que les greyhounds, salukis, sloughis ou galgos sont d'un calme olympien.

c'est pourquoi mon coeur reste désormais acquis aux galgos, même si c'est moins pratique sur tous les plans que le whippet.

Quelle sauvage ta whip ! Et elle a l'allure de quoi ? D'une pit à long nez ? Photo ?
J'ai l'impression que son territoire de chasse c'est ta maison et tes galgas son gibier dont elle attend quelques signes de faiblesse avant d'attaquer .
Perso les chiens les plus excités que j'ai vus sur cynodrome et même chez eux ce sont les PLIs . Les yeux exhorbités fixés sur la piste, tremblants de tous leurs membres sur les épaules de leur maitre, ouch!
Normal que tu te sentes mieux avec tes galgas !
Ici ma whip se fiche de qui rentre ou qui sort, chiens comme humains . de qui inspecte son assiette...
Seuls les chats doivent être accompagnés, par leurs maitres ou moi-même, sinon elle les chasse et retourne se coucher .
Et puis je ais te faire une confidence : je suis allée voir 3 élevages de whippets connus et impossible de craquer pour un de ces petits boudins bleux et blancs, bringés ou pas , ni pour les mères d'ailleurs .
Le regard, le fameux regard du lévrier n'y était pas . Mais le jour ou je suis tombée sur une photo de Nana sur "chiots de france alors là j'ai senti que ce serait elle ou pas de whippet.
Après Omar le Grand il me fallait recommencer prudemment, sur du petit, du mignon,, du blond platine , surtout pas de gris, pas de mâle mais une femelle, autrement dit sur tout son contraire physique .

Elle était douce et lisse, ses beaux yeux bien maquillés, elle savait déjà où étaient situés ses phéromones intéressants, donc savait s'y prendre avec les grands,...

Elle est restée la même . Repos sur la piste de galop avec Naranjo . Elle surveille tout, tout en ayant l'air de rien : éventuel passage de gibier, éventuel départ en flèche de son copain qu'elle tient à assister et bon profil pour sa maitresse qui la veut en photo

Et en passant voici Omar le saluki marchant l'amble , ce qui est assez rare chez les lévriers il parait .

la voilà parfaitement postée au pied sans qu'on lui demande comme à son habitude.
c'est une chienne qui aurait certainement préféré ne pas avoir à partager sa maîtresse avec ces satanées galgas.

comme tu le dis Maud, le nom d'Omar est ancré dans nos mémoires

c'est une histoire d'amour rare que vous avez vécu tous les deux

on espérait tellement qu'il serait sauvé de sa piro

cela fait plaisir de te lire parler ainsi avec autant d'enthousiasme de tes nouveaux compagnons, qui ne remplacent pas Omar mais qui t'accompagnent différemmentavec leurs propres caractères

Merci de vous souvenir de lui et de notre belle histoire, ça me touche beaucoup .
Grâce à Omar le saluki les maitres et les vétérinaires du secteur sont alertés sur les riques de piroplasmose et au moins une dizaine de chiens que je connais ont pu être sauvés .
Heu, Naranjo le galgo n'est à moi que quel quelques heures par jour, je ne suis que sa "marraine" et s'il arrive des ennuis à sa maitresse je m'occuperai e lui avec d'autant plus de plaisir que Nana la whip serait tout à fait d'accord, il faut en tenir compte hein !
Et ceci nous amène aux problèmes de ta whippet Maud : comme tu en conclus toi-même ta whippet (qui ressemble à un vrai lévrier, pas à un jagd terrier, ouf! ) aurait préféré régner seule dans ton coeur, ou au moins choisir elle-même ses compagnons de meute .
Je sais certaine que Nana serait très perturbée si je lui imposais un chien autre que Naranjo, le seul qu'elle apprécie et avec lequel elle est sen harmonie quand il vient à la maison .
Je pense qu'un saluki n'aurait pas fait son affaire, car moins spontané, plus cérébral qu'un galgo dans la façon de se comporter (y compris avec elle) et de chasser . Il ou elle lui aurait compliqué la vie !
Et un jeune chiot ne serait pas bienvenu non plus ,elle les ignore totalement quand on en rencontre et s'ils insistent elle leur fait vite comprendre qu'elle veut la paix .

bienvenue parmi nous Moucharabieh (trop envie de dire "bienvenue abracadabra") quel plaisir de pouvoir te lire à nouveau!

est-ce que Moucharabieh veut dire quelque chose?

Souvent ça apprend beaucoup de choses ....des secrets....
Moucharabieh ; "Dans les pays arabes, grillage ou fenêtre fermée par
ce grillage, à travers lesquels on peut observer ce qui se passe à l'extériieur"
Ce pseudo date du temps d'Omar le saluki, sinon je suis beaucoup intervenue sous celui de "Lou d'Arabie" sur le forum "Loup.org" qui a fermé ses portes depuis mais a gardé des archives disponibles .
Les loups m'ont toujours passionnée, et depuis que les études de Peter Savolainen ont démontré que l'afghan et le saluki sont parmi les 6 races de chiens les plus proches du loup par leur ADN mitochondrial je comprends mieux les réctions de mon "loup d'arabie" adolescent, quand il voulait quitter la maison (avec moi), pour aller fonder sa propre meute ailleurs, loin du mâle de la maison .
Tous les soirs il hurlait le rassemblement sur la placette devant la maison, m"appelant, attendant que je le rejoigne !
Et puis un jour lors d'une très longue virée dans la forêt(toujours len liberté) il s'est mis en posture de soumission devant mon VTT, lui qui ne l'avait jamais fait de sa vie, ni devant un chien ni devant un humain!
Il a hurlé longuement pour la dernière fois, aplati devant moi, et depuis cet instant précis il fut plus fidèle et attentif que le meilleur des bergers allemands . La crise d'adolescence était terminée, il réintégrait sa meute!
Est-ce que l'adolescence des galgos est très pertufée aussi ?
Comme je ne vois que des mâles castrés je n'en ai ppas la moindre idée .
Avec Nana la whip je n'ai rien vu passer, Durant ses chaleurs non seulement elle refuse les mâles mais en plus elle me les ramène au pied, style :" A toi de t'en occuper , tu es la chef" !

Bienvenue Moucharabieh !
Ton post est très intéressant ; je ne pense pas que le galgo ait le même caractère (tu dis proche du loup)que le saluki. Mais, moi qui ai aussi des greyhounds et des whippets, je trouve que par rapport à eux, les galgos ont gardé un caractère un peu sauvage, une indépendance, une sensibilité et une intuition beaucoup plus marquées.
Un autre exemple mes galgas régurgitent pour nourrir leurs petits, je n'ai jamais vu une de mes whippets le faire.

je ne sais pas si Dulce a eu une adolescence perturbée, il a eu sa crise d'indépendance entre 11 et 15 mois, où il me faisait tourner en bourrique, mais il est déjà le mâle dominant de la maison, lol!

et ce n'est que depuis ce printemps que je le sens vraiment mature et adulte, plus indépendant, moins joueur, moins chiot. (il aura 3 ans en août)

mais il continue d'être très sociable et accueillant, avec les chiens comme avec les humains, il le fait simplement avec plus de retenue qu'auparavant.

Bonsoir !
Hum, le saluki et l'"indépendance" ... Un loup avant de quitter sa meute d'origine s'entraine à l'endurance en s'éloignant chaque jour davantage du territoire des siens .
Quand il est au top de sa forme physique et mentale un beau jour il part définitivement, sans se retourner .
C ette période d'entrainement intensif a duré 1 an au moins pour mon saluki . Mais il était accompagné, et très bien même puisque je lui trouvais des empreintes fraiches de gibiers, des femelles sportives comme il les aimait....Bref sa vie était plus intéressante avec moi que seul , c'était le but du jeu .
Saluki = fugueur, indépendant . Et bien moi aussi, na !
Marie je pense aussi que 3 ans c'est l'âge de la mâturité pour nos grands lévriers .
Sandrine, un galgo est effectivement impulsif et ne doûte de rien, la preuve encore aujourd'hui :
Balade dans la forêt, mais en ce jour de congé la Direction (mon mari) et la petite Swani nous rejoignent au cœur des bois . Papotages, rires, chants de la petite fille ...
Les 2 lévriers apprécient la gaité et la fin de la promenade se passe joyeusement sous une pluie drue et des arrêts d'extase au bord des mares débordantes de vies .
La Direction est venue avec sa voiture tout confort où se sont engouffrées dans l’ordre : Swani, Nana la whip et ... Naranjo le galgo !
Il a fallu qu’ils se mettent à 2 pour l’en déloger : sa maîtresse le tirait pendant que la Direction le poussait .
Mais après, lui qui avait résisté avec entêtement, qu’est-ce qu’il se sentait incompris, qu’est-ce qu’il était vexé de ne pas avoir été accepté !
On aurait dû l’emmener avec nous , chez nous, et poursuivre cette soirée si bien commencée . C’est-ce qu’il voulait et j'estime qu'il avait bien raison de tenter le coup .
Il ne viendrait pas à l’idée de la whip de s’immiscer ainsi sans complexe dans la vie d’ humains qui ne sont pas les siens . Différence de mentalité ; la whippet n’a rien d’une aventurière dans l’humanitaire !
Pourtant le galgo est très attaché à sa maîtresse et quand elle s’absente il la cherche, elle lui manque
Que voulait-il ? Prolonger d’instinct le bon moment présent sans se soucier de l’ "après "?
Nous aurions dû mener l’expérience jusqu’au bout, par curiosité …On le fera la prochaine fois .

Moucharabieh a écrit:

Sandrine, un galgo est effectivement impulsif et ne doûte de rien, la preuve encore aujourd'hui :
Balade dans la forêt, mais en ce jour de congé la Direction (mon mari) et la petite Swani nous rejoignent au cœur des bois . Papotages, rires, chants de la petite fille ...
Les 2 lévriers apprécient la gaité et la fin de la promenade se passe joyeusement sous une pluie drue et des arrêts d'extase au bord des mares débordantes de vies .
La Direction est venue avec sa voiture tout confort où se sont engouffrées dans l’ordre : Swani, Nana la whip et ... Naranjo le galgo !
Il a fallu qu’ils se mettent à 2 pour l’en déloger : sa maîtresse le tirait pendant que la Direction le poussait .
Mais après, lui qui avait résisté avec entêtement, qu’est-ce qu’il se sentait incompris, qu’est-ce qu’il était vexé de ne pas avoir été accepté !
On aurait dû l’emmener avec nous , chez nous, et poursuivre cette soirée si bien commencée . C’est-ce qu’il voulait et j'estime qu'il avait bien raison de tenter le coup .
Il ne viendrait pas à l’idée de la whip de s’immiscer ainsi sans complexe dans la vie d’ humains qui ne sont pas les siens . Différence de mentalité ; la whippet n’a rien d’une aventurière dans l’humanitaire !
Pourtant le galgo est très attaché à sa maîtresse et quand elle s’absente il la cherche, elle lui manque
Que voulait-il ? Prolonger d’instinct le bon moment présent sans se soucier de l’ "après "?
Nous aurions dû mener l’expérience jusqu’au bout, par curiosité …On le fera la prochaine fois .

Je ne vois pas du tout le galgo comme ça, impulsif et ne doutant de rien, ces qualificatifs iraient mieux à mes greys. Je n'imagine pas mes galgas avoir la même attitude dans cette situation, elles seraient beaucoup plus dans l'attente de savoir ce que je veux faire.

effectivement ça n'est pas demain que ma galga montera dans la voiture du premier venu!
même si elle s'adoucit avec la maturité et s'approche plus volontiers des gens.

mais si le galgo est souvent avec toi il te considère peut-être plus comme son leader que sa vraie propriétaire.
il est possible aussi qu'il ne soit pas totalement galgo s'il est issu d'un croisement de grey souvent réalisé en Espagne, et a peut-être hérité de certains traits de caractère du grey.

Il n'aurait pas idée de monter dans une autre voiture que la notre, sa petite blonde l'attire comme un aimant, il voudrait partager sa vie avec elle!
Accueil chaleureux de la whip :

Non non, il n'a rien d'un grey, il est très discret avec les humains de rencontre et c'est d'ailleurs très drôle de voir nos 2 lévriers rester stoîques à nos côtés quand nous parlons à des inconnus (ça peut durer longtemps..), alors qu'habituellement ils seraient en train de courir derrière des odeurs . Et puis il a le nez busqué , un poil rude, une longue queue retroussée, tout le contraire d'un grey !
Son regard est très beau, très parlant ; De quel lévrier, à part un oriental, peut'il en hériter ?
Pas gardiens mais bien présents quand même. Ils doivent attendre que notre esprit se libère de l'emprise des étrangers pour se consacrer uniquement à eux ...
Aujourd'hui comme chaque jour on a été surprises par un gros orage avec pluie et tonnerre .
Regardez-les à l'abri sous leurs grandes feuilles ! Ils ont conscience qu'elles les protègent et ne bougent pas d'un poil .

Nana sous son beau manteau...

Et le même pour Naranjo qui préfère nettement un bon bain choisi à une douche subie !

Dans ces écrits sur les greys on se rend compte qu'il y a eu beaucoup de galgo dand le grey et inversement,, les uns valaient les autres pour les chasseurs français .

" Mais la meilleure preuve de la haute estime dont jouissaient les lévriers, c'est qu'ils étaient même admis sur le lit des rois. Les écrits de l'époque relataient, en effet, qu'il y avait des treillis de bois posés sur les lits, pour que les lévriers n'endommagent pas la literie.

D'autre part, on trouve dans un autre ouvrage du XIVe siècle : Le Livre du Roy Modus et de la Reine Racio, une description du lévrier :

« Le lévrier doit être moyen, ni trop grand ni trop petit ; il doit avoir longue tête, bon œil et bonnes dents ; les yeux doivent être comme d'un épervier ; les oreilles petites et hautes ; l'harpe bien ouverte comme en guise de lion ; hautes épaules comme chevreuil ... »

Ce même ouvrage disait : « On voit coucher des lévriers dessus le lit du roi de France pour ce qu'il les aime et les tient chers. »

Louis XI en faisait rechercher jusqu'en Espagne.

Louis XIII s'en servait aux Tuileries.

Ronsard dit : « Avec un tiercelet d'autour, une douzaine d'hespanols (épagneuls) et deux lévriers, vous voilà roi des perdrix et des lièvres pour tout cet hiver. »

Bon, greys ou galgos, du moment qu'ils savaient chasser nos gracieux lévriers anglais ou espagnols étaient aimés et respectés en ces temps bénis,
Pourquoi en sont-ils arrivés là ?
Y a -t-il sur eux une projection de la haine et de l'envie que de tout temps le petit peuple a voué à la noblesse de coeur, de titre et d'esprit ?
Servent-ils d'exhutoires à l'Histoire ?

Ce qui me penser ainsi c'est la dernière phrase de l'article qui suit, que les lévriers soient déjà typés galgos chez les grecs ou greys chez les gaulois ils étaient tellement appréciés de leurs seigneurs et maitres ...
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"Le lévrier était très en honneur au moyen âge, mais, naturellement, pas populaire. Il était le chien de l'aristocratie, puisque seuls pouvaient chasser les seigneurs et les rois. Seuls, donc, ils possédaient des lévriers"
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Dès le IIe siècle (!), l'historien grec Arrien en parle dans son Traité de la Chasse. Il appelait ce chien un vertragi et en donnait la description suivante :

« Ils doivent avoir les oreilles longues et souples, en sorte qu'elles retombent comme brisées ; mais les oreilles dressées ne sont pas mauvaises, pourvu qu'elles ne soient pas courtes et dures. Le cou doit être rond, flexible et long, la poitrine plutôt large qu'étroite ; les omoplates bien distinctes, de même que les cuisses, aussi indépendantes que possible l'une de l'autre ; les jambes rondes, droites, fermes ; les côtes solides, le dos large, fort, non pas viandeux, mais faisceau de muscles ; les flancs creux ; la queue velue, molle et recourbée, son extrémité recouverte d'un poil épais ; le jarret long et solide ; que le chien soit long de la tête à la queue, c'est là un signe de vélocité et de race ; sa tête sera légère et bien ajustée ; quant aux yeux, ils doivent être grands, à fleur de tête, lumineux, éblouissants. »

Par bien des détails, et plus spécialement ceux qui concernent l'oreille longue et souple et tombante, et la queue velue et recourbée, le vertragi se distinguait très nettement du greyhound. Mais on peut remarquer qu'il existe encore des lévriers ayant des oreilles longues et tombantes et des queues fournies de poils : le Persan (notre saluki ! ) et le Circassien, qui ont des oreilles d'épagneuls, et l'Afghan, qui a une véritable oreille de chien courant, avec un fouet en débourre-pipe.

Mais les Gaulois avaient des lévriers qui se rapprochaient beaucoup plus du greyhound, et au XIVe siècle on trouve cette description du lévrier de l'époque :

Museau de brochet.
Harpe de lion ; col de cyne
Oreille de serpent avoit,
Qui sur la tête li gisait ;
Épaule de chevreuil sauvage,
Couste de biche au boscaige ;
Cuisse de lièvre et pied de chat,
Langue de cerf, queue de rat ...
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Y aurait-il quelque part du lévrier persan chez le galgo, dont certaine caractéristiques ressortiraient encore de nos jours au hasard de la génétique ?
Quand je regarde Naranjo le galgo je perçois souvent l'ombre de mon saluki qui, défiant le temps et l'espace, plane au dessus de lui ....